En raison du vieillissement de la population et du faible taux d'activité des travailleurs les plus âgés, les pensions légales sont actuellement sous pression. Il est donc nécessaire de se constituer une pension complémentaire, par sa société ou à titre individuel. Un capital pension peut être constitué selon les capacités de l'entreprise ou du particulier. Chaque client dispose ainsi d'un vaste choix. Les assurances-vie classiques et les assurances « Universal Life » sont les formules les plus courantes.

Tout le monde sait donc aujourd’hui que la pension légale ne sera probablement pas suffisante pour concrétiser tous les projets envisagés, une fois arrivé au terme de sa carrière professionnelle. C’est pourquoi il vaut mieux commencer une épargne-pension aussi vite que possible. Pour préparer au mieux ce plan de pension, les conseils d’un spécialiste seront fort utiles.
Vous n’êtes pas encore convaincu par l’épargne-pension ?

Voici quelques considérations qui pourront vous éclairer, et surtout vous convaincre du bien-fondé de la souscription d’un contrat d’assurance – pension et / ou épargne long terme.

Niveau actuel des pensions

A l’heure actuelle, le niveau moyen des pensions mensuelles brutes se situe vers les 850 € pour les indépendants, 1.200 € pour les salariés et 2.200 € pour les fonctionnaires. Il s’agit bien sûr de montants moyens, mais il est évident que, surtout pour les salariés et les indépendants, il sera parfois difficile de nouer les deux bouts d’autant plus pour ceux qui souhaitent conserver le même niveau de vie.
Il est également important à souligner que certains événements au cours de la carrière professionnelle peuvent avoir une incidence plus ou moins conséquente dans le calcul du montant accordé au moment de la pension ;  par exemple, une période de travail à temps partiel  ou  une période de pause-carrière.

Évolution démographique

En fonction des progrès de la médecine, d’une meilleure hygiène de vie et des conditions de travail nettement améliorées, la population vit de plus en plus longtemps. Actuellement, 87% de la population belge dépasse l’âge de 65 ans. En 1950, il ne s’agissait que de 50% ! Par conséquent, le nombre de personnes retraitées augmentent  de plus en plus, et ce phénomène va être encore sérieusement aggravé par les « baby-boomers » (génération des gens nés dans les années 50 & 60) qui commencent à atteindre l’âge de la pension. Par voie de conséquence, la proportion de personnes retraitées va devenir de plus en plus conséquente, voire disproportionnée par rapport à la population active.

Évolution sociale et économique

Depuis déjà 2 ou 3 décennies, il faut constater que la masse des personnes actives, et donc qui alimentent  financièrement notre système de sécurité sociale dont fait partie le système des pensions légales, est en singulière diminution. D’un côté, les jeunes étudient plus longtemps et de l’autre, le nombre de prépensionnés ne fait qu’augmenter.
Sur le plan économique, les dernières crises bancaires et  financières ont également sérieusement mis en difficulté le système de notre sécurité sociale.

Les régimes de pension existent en Belgique  

1) La pension légale  (Premier pilier)

En Belgique, à l’heure actuelle, l’âge de la retraite est fixé à 65 ans. 
La pension légale dépend du statut (salarié, indépendant ou fonctionnaire statutaire), du nombre d’années de carrière, du salaire brut et de la situation familiale, c’est en fonction de l’ensemble du parcours professionnel de chacun que le montant de la pension sera fixé.

2) La pension complémentaire par le biais de l’employeur  (Deuxième pilier)

Certaines entreprises proposent un fonds de pension et une assurance-groupe pour leurs employés. Vous vous constituez ainsi une pension complémentaire via votre employeur. 
Les indépendants peuvent aussi, de leur propre initiative, épargner pour leur pension complémentaire. Il existe différentes possibilités en fonction de leur profession, de leur fonction et de leur situation (en personne physique ou en société). Le deuxième pilier est indispensable pour les indépendants.

3) Epargne-pension individuelle avec avantage fiscal  (Troisième pilier)

A titre purement individuel, les particuliers peuvent également décider de se constituer un capital pension complémentaire, tout en bénéficiant d’une réduction au niveau de la taxation des revenus professionnels. Le jour venu de partir à la pension, cela permettra d’atténuer la différence financière votre dernier salaire et votre pension.
Il est toujours prudent de prendre conseil auprès d’un courtier avisé qui saura analyser la situation et orienter son client vers la solution la mieux adaptée. 

4)   Epargne-pension sans avantage fiscal  (Quatrième pilier)

Outre l’épargne-pension fiscale, il est encore possible d’épargner sans avantage fiscal. Cela est intéressant pour les personnes qui ont atteint le plafond de déduction fiscale possible et qui, bien sûr, bénéficient de revenus leur permettant ce type d’opération. La particularité de ce plan de pension, c’est qu’aucune taxation ne sera prélevée sur le capital acquis au terme du contrat.

Perspectives d’avenir

Pour toute une série de raisons, dont une partie est évoquée ci-dessus, l’évolution de la problématique des pensions légales ne se présente pas dans un climat euphorique. Plus que jamais, la souscription à titre individuel d’un plan de pension s’avère indispensable. L’épargne-pension connaît aujourd’hui un succès grandissant, et il a été constaté tout récemment que les candidats souscripteurs de ce type de projet sont de plus en plus jeunes.
Et ils ont parfaitement raison ! Plus la durée du contrat sera longue, plus la masse de cotisations sera importante, et par conséquent, plus le résultat final sera confortable, au jour venu de prendre le repos tant mérité tout en conservant un niveau de vie acceptable.
Informations données par le Bureau Services Henriet situé à Gembloux, Namur !